
Contexte
L’Équateur est un pays à revenu intermédiaire faisant face à de nombreux défis, dont une instabilité politique marquée, des performances socioéconomiques en recul depuis la chute des prix du pétrole en 2014-2015 et une situation macroéconomique vulnérable aux chocs exogènes. Pour accompagner une trajectoire de développement soutenable et moins volatile, l’AFD y intervient dans de nombreux secteurs : eau et assainissement, éducation, transition énergétique, développement urbain durable et soutien à l’action de la société civile.
Objectif
Produits par une équipe d’économistes risque-pays, les diagnostics-pays permettent d’analyser les processus de développement des États dans lesquels l’AFD intervient, de caractériser leur trajectoire de croissance, mais aussi de détecter les vulnérabilités économiques, sociales, politiques et financières associées à ces trajectoires. Le groupe AFD est ainsi en mesure de bien mesurer les enjeux et de suivre les risques associés à chacun de ses investissements.
Un accent particulier est mis sur les pays en développement, notamment en Afrique, pour lesquels les analyses macroéconomiques sont rares ou peu fréquentes, dans un souci de complémentarité avec les productions existantes sur l’actualité économique mondiale, plus volontiers focalisées sur les économies avancées et les grands émergents.
En savoir plus : Les analyses macroéconomiques à l'AFD
Méthode
Les réflexions des économistes risque-pays sont nourries d’un suivi rapproché sur longue période et ancrées dans une connaissance fine des contextes locaux. Les évolutions conjoncturelles, souvent mises en avant dans l’actualité, sont systématiquement étudiées à la lumière des tendances structurelles des économies et du contexte régional dans lesquelles elles s’inscrivent, afin de mettre en évidence les problématiques macroéconomiques spécifiques à chaque pays tout en évaluant les risques au regard de trajectoires comparables dans le temps et l’espace.
Les économistes risque-pays inscrivent l’étude des vulnérabilités socio-politiques, du modèle de croissance, de la viabilité de l’endettement public, des équilibres externes et de la solidité du système financier au cœur de leur diagnostic, et accordent un point d’attention spécifique à l’exposition des pays aux risques climatiques.
Enseignements
Au-delà des soubresauts conjoncturels (liés notamment à la volatilité des cours du pétrole) qui ont conduit le pays à faire plusieurs fois défaut au cours des deux dernières décennies, l’économie équatorienne est caractérisée par de nombreux défis structurels. Elle est, relativement aux pays pairs, peu compétitive et peu productive, ce qui freine le développement de relais de la croissance durables. La dollarisation, qui a permis une stabilisation macro-financière, requiert une discipline budgétaire importante pour garantir la soutenabilité de la dette publique, régulièrement menacée. Toutefois, la forte instabilité politique constitue un frein à des réformes et à un changement de paradigme économique – alors même que les attentes de la population sont fortes pour améliorer un niveau de vie en déclin depuis 2015.
Retrouvez nos publications sur la situation macroéconomique de l’Équateur :
- « Equateur : un chemin étroit vers la sortie de crise », in MacroDev Panorama n°36, septembre 2021
- « Dollarisation officielle en Equateur : quel verdict vingt ans après ? », in MacroDev n°31, juillet 2020
Contact :
- Benoît Jonveaux, économiste risque-pays à l’AFD

Contexte
Cinquième économie d’Afrique subsaharienne, l’Angola est un pays stratégique pour le groupe AFD en Afrique australe. Dans un contexte de dépendance au pétrole et de défis socioéconomiques persistants, l’AFD les priorités de ses partenaires locaux en matière de développement durable, en soutenant notamment l’amélioration de l’accès à l’eau et à l’électricité. Le Groupe accompagne également la transition économique et financière de l'Angola en appuyant les réformes macroéconomiques, la modernisation de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur, et le renforcement de la culture entrepreneuriale. Il promeut aussi le développement d’un secteur agricole solide, générant une croissance plus inclusive et moins dépendante des aléas du secteur pétrolier.
Objectif
Produits par une équipe d’économistes risque-pays, les diagnostics-pays permettent d’analyser les processus de développement des États dans lesquels l’AFD intervient, de caractériser leur trajectoire de croissance, mais aussi de détecter les vulnérabilités économiques, sociales, politiques et financières associées à ces trajectoires. Le groupe AFD est ainsi en mesure de bien mesurer les enjeux et de suivre les risques associés à chacun de ses investissements.
Un accent particulier est mis sur les pays en développement, notamment en Afrique, pour lesquels les analyses macroéconomiques sont rares ou peu fréquentes, dans un souci de complémentarité avec les productions existantes sur l’actualité économique mondiale, plus volontiers focalisées sur les économies avancées et les grands émergents.
En savoir plus : Les analyses macroéconomiques à l'AFD
Méthode
Les réflexions des économistes risque-pays sont nourries d’un suivi rapproché sur longue période et ancrées dans une connaissance fine des contextes locaux. Les évolutions conjoncturelles, souvent mises en avant dans l’actualité, sont systématiquement étudiées à la lumière des tendances structurelles des économies et du contexte régional dans lesquelles elles s’inscrivent, afin de mettre en évidence les problématiques macroéconomiques spécifiques à chaque pays tout en évaluant les risques au regard de trajectoires comparables dans le temps et l’espace.
Les économistes risque-pays inscrivent l’étude des vulnérabilités socio-politiques, du modèle de croissance, de la viabilité de l’endettement public, des équilibres externes et de la solidité du système financier au cœur de leur diagnostic, et accordent un point d’attention spécifique à l’exposition des pays aux risques climatiques.
Enseignements
L’Angola est le deuxième producteur de pétrole d’Afrique et ses performances macroéconomiques sont très directement corrélées aux variations du cours du baril. Le secteur pétrolier représente en effet, selon les années, près de 30 à 35% du PIB, 95% des exportations et 50 à 60% des recettes de l’État. La chute des prix du pétrole à partir de mi-2014 a ainsi engendré d’importants déséquilibres macroéconomiques entraînant cinq années de récession consécutive. Depuis 2021, la situation s’est améliorée grâce à la hausse marquée des prix du baril, mais l’économie reste vulnérable aux chocs exogènes. Les efforts entrepris par les autorités pour diversifier le modèle économique sont encourageants mais demeurent encore insuffisants pour développer de solides relais de croissance, alors que les défis socioéconomiques et de développement restent prioritaires.
Retrouvez nos publications sur la situation macroéconomique de l’Angola :
- « Angola : une économie pétrolière extrêmement volatile », in MacroDev Panorama n°42, septembre 2022
- « Angola : quels enjeux pour la transformation du modèle économique à la veille des élections de 2022 ? », MacroDev n°41, août 2022
Contact :
- Benoît Jonveaux, économiste risque-pays à l’AFD

Contexte
Malgré plusieurs initiatives pour promouvoir une croissance pro-pauvres, l'Afrique du Sud reste l'un des pays les plus inégalitaires au monde. Si l'on sait que l'histoire coloniale du pays et l'apartheid ont contribué à ce niveau d'inégalité, la nature et la dynamique de son impact sur la société ne sont pas encore totalement comprises.
La littérature suggère que de meilleures institutions et un niveau d'inégalité plus faible améliorent le bien-être subjectif. Cependant, les travaux de recherche examinant comment l'interaction entre ces deux variables agit sur les niveaux de bien-être sont relativement rares. Cette étude contribuera ainsi à une meilleure compréhension des inégalités en Afrique du Sud.
Ce projet fait partie de l'appel à propositions de recherche "Advancing the inequality agenda through collaborative research : identifying the priorities for a global Team Europe approach on inequalities", lancé par le Comité stratégique de la Facilité de recherche sur les inégalités. Il est coordonné par l'AFD et cofinancé par la Commission européenne, AECID et ENABEL.
Objectif
Ce projet de recherche a deux objectifs principaux :
- Explorer comment les niveaux de gouvernance, évalués via les audits dans les municipalités de district d'Afrique du Sud, expliquent les variations du bien-être des individus.
- Étudier comment l'interaction entre les niveaux de gouvernance dans les municipalités locales et les inégalités entre les individus explique la variation du bien-être subjectif.
Méthode
Pour étudier les interactions entre la qualité des institutions et de la gouvernance, le niveau d'inégalités spatiales et le bien-être subjectif, les chercheurs utiliseront la National Income Dynamics Study (NIDS), une enquête nationale représentative des individus en Afrique du Sud, qui est répétée sur cinq vagues entre 2008 et 2017. Ils utiliseront également les résultats des audits des municipalités locales pour évaluer la qualité de la gouvernance.
Résultats
Vous trouverez ci-dessous les différents papiers de recherche liés à ce projet :
En cours
Contact:
- Anda David, chargée de recherche à l'AFD