Alliance Sahel, acte I. Ce 23 février à Bruxelles, la France, l’Allemagne, l’Union européenne, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et le PNUD, rejoints par l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni, ont dévoilé le plan d'action de cette grande coalition internationale créée en juillet 2017 pour transformer le Sahel à l’horizon 2022.
Grâce aux six milliards d’euros d’investissements mobilisés sur ces cinq prochaines années au bénéfice des pays membres du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad), les membres de l’Alliance Sahel mettront en œuvre plus de 500 projets liés à six grands enjeux du développement : emploi des jeunes, développement rural et sécurité alimentaire, énergie et climat, gouvernance, décentralisation et accès aux services de base, sécurité.
L’ensemble de ces projets seront déployés rapidement, en particulier dans les zones les plus vulnérables. Car l’objectif de l’Alliance Sahel est clair : avoir un impact immédiat sur les populations, en accord avec les priorités établies par les pays du G5 Sahel.
L’Alliance Sahel vise à fédérer et à coordonner l’engagement de ses partenaires. Les projets concernés, dont les performances seront dûment évaluées, ont pour seul objectif d’accélérer les réalisations sur le terrain au bénéfice des populations sahéliennes, notamment dans les zones les plus fragiles.
L’adhésion de trois nouveaux membres – l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni – à cette initiative unique témoigne de la mobilisation des acteurs du développement en faveur du Sahel, une région en proie à l’insécurité et à un niveau de pauvreté particulièrement élevé.
L’Alliance Sahel se donne pour objectif de fédérer et de coordonner comme jamais notre engagement commun pour un Sahel prospère, résilient, inclusif, dynamique pour ses populations. Ensemble, nous allons nous engager sur des objectifs précis et innover dans nos méthodes pour garantir des impacts tangibles et durables.