
En quelques années, l’Afrique est devenue le continent le plus dynamique en termes d’avancée vers l’abolition de la peine de mort. Onze États africains ont aboli la peine de mort : le Rwanda (2007), le Togo et le Burundi (2009), le Gabon (2010), le Bénin (2012), le Congo et Madagascar (2015), la Guinée (2016), le Burkina Faso (2017), le Tchad (2020) et la Sierra Leone (2021).
Au 1er janvier 2022, 23 États sur les 55 membres de l’Union africaine ont aboli la peine de mort en droit. Cependant cette évolution ne se fait pas sans résistance de la part de certains États influents et le contexte lié au terrorisme fait parfois obstacle à davantage de progrès. Il est donc plus que jamais important de promouvoir une société civile africaine forte qui soit en mesure de faire avancer la cause abolitionniste dans leur pays.
Après deux phases, qui ont eu pour objectif le renforcement des capacités des associations membres de la FIACAT et de la Coalition mondiale contre la peine de mort actives en Afrique, il s’agit dans cette troisième phase de parachever le transfert de compétences sur le plaidoyer abolitionniste et sur la gestion de projets.
La Fédération internationale des ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture), la FIACAT, est une organisation internationale non gouvernementale de défense des droits de l’homme, créée en 1987, qui lutte pour l’abolition de la torture et de la peine de mort.
La Fédération regroupe une trentaine d’associations nationales, les ACAT, présentes sur quatre continents.
Composée de plus de 150 ONG, barreaux d'avocats, collectivités locales et syndicats, la Coalition mondiale contre la peine de mort vise à renforcer la dimension globale du combat contre la peine de mort.
Les autres partenaires du projet sont les 43 associations membres africaines de la FIACAT et de la Coalition mondiale dans les 23 pays ciblés : Bénin, Burundi, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Kenya, Liberia, Madagascar, Mauritanie, Niger, Nigeria, RCA, RDC, Sénégal, Sierra Leone, Tanzanie, Tchad, Togo et Ouganda.
- 43 associations de 23 pays sensibilisent de manière autonome les autorités et l’opinion publique de leurs pays sur la nécessité d’abolir la peine de mort
- Le nombre d’États africains parties à l’OP2 augmente (base : 14 en janvier 2021)
- Le protocole africain est adopté et 5 États « champions » le ratifient
- Une approche genrée est mise en oeuvre pour chaque Journée mondiale
- 43 organisations organisent des activités de sensibilisation auprès de l’opinion publique africaine et des faiseurs d’opinion
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