La première phase du projet s'est déroulée dans le parc national d'Aberdares, qui abrite l'une des dernières forêts primaires du Kenya et constitue le principal château d'eau de la capitale Nairobi.
La deuxième phase s'est concentrée sur la forêt de Mau, le plus grand écosystème forestier naturel du Kenya. Ses forêts fournissent des services vitaux au pays, que ce soit en termes de stockage et de purification de l'eau et de recharge des aquifères, de régulation du débit des rivières et d'atténuation des risques d'inondation, de réduction de l'érosion des sols, de conservation de la biodiversité ou de régulation du climat.
Cependant, ces deux écosystèmes étaient confrontés à des menaces similaires : l'exploitation forestière, la production de charbon de bois (sources de combustible), les pâturages, les cultures et la construction de logements.
Toutes ces activités sont illégales, mais en constante augmentation en raison de la pression démographique. Les conséquences sur les ressources en eau et la biodiversité sont visibles.
Pour inverser cette tendance, le Green Belt Movement, dirigé par Wangari Maathai, a sollicité le soutien de l'AFD en 2006 et en 2021 pour restaurer les zones dégradées, sensibiliser les populations riveraines et améliorer leurs conditions de vie.
Les deux phases du projet ont été déployées avec une méthodologie similaire et comprenaient:
- La création de pépinières et la replantation d'arbres indigènes sur des parcelles dégradées.
- Sensibilisation à la protection des forêts avec l'aide de la société civile (ONG locales, groupes de femmes, etc.)
- Diversification des sources de revenus des personnes vivant à proximité de la forêt
- Promotion d'une utilisation alternative rentable des produits forestiers afin de créer une méthodologie reproductible pour la réhabilitation d'autres écosystèmes forestiers.
Selon le Green Belt Movement, la première phase du projet a permis de planter 3,8 millions d'arbres dans les Aberdares, dont environ la moitié sur 2 000 hectares de forêt et l'autre moitié sur 1 900 hectares de sites publics ou d'espaces communautaires.
La deuxième phase vise à réhabiliter 300 ha de forêts dégradées et de bassins versants, ainsi qu'à conserver 1 700 hectares de terres arables dégradées dans la forêt de Mau, en replantant 300 000 arbres d'espèces indigènes à l'aide de la méthode GBM.
Le projet soutiendra également 1 000 ménages dans les communautés bordant les sites forestiers en promouvant une meilleure utilisation des ressources naturelles.
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