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sport et développement
Rassemblés à l’initiative du président de la République française et du président du Comité international olympique (CIO) lors d'un sommet la veille de l'ouverture des Jeux à Paris, plus de 500 participants - chefs d’États et de gouvernements, dirigeants d’organisations internationales et de banques publiques, membres du Mouvement olympique et athlètes engagés, représentants de la société civile et jeunes citoyens - se sont engagés à faire du sport un accélérateur de développement durable.

Alors que les rues de Paris s’animaient des prémices des Jeux Olympiques 2024, au soir du jeudi 25 juillet se tenait au Carrousel du Louvre un sommet exceptionnel, Le sport pour le développement durable (#Sport4SD). Cet événement inédit a été l’occasion, pour les plus de soixante chefs d’États et de gouvernements et dirigeants d’organisations internationales présents, d’exprimer leur soutien à l'Accord de Paris pour le sport et le développement durable. Cet « accord » se décline en dix engagements et vise à atteindre des objectifs cibles sur cinq terrains d’action prioritaires : l’éducation et l’emploi, la santé et la nutrition, l’égalité et inclusion, le financement et la mesure d’impacts, la durabilité et l’héritage.

 


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Des annonces très concrètes faites par les plus grandes organisations sportives et les banques publiques de développement

Ce « décathlon d’engagements » de nature politique a suscité des initiatives très concrètes de la part des organisations sportives et financières. À titre d’exemples, le CIO va augmenter de 10 % le budget de sa politique de solidarité olympique, le comité d’organisation de Los Angeles 2028 accordera 160 millions d’euros de subvention pour le sport et la jeunesse, la Fifa investira dans la création de 1 000 terrains de football durables dans les écoles, la NBA financera pour sa part 1 000 terrains de basketball sur le continent africain. 

« C’est un très grand honneur d’avoir eu la charge de rendre possible le plus grand sommet jamais organisé sur le sport pour le développement durable. Le groupe AFD, avec ses filiales Proparco et Expertise France, continuera à s’engager sur ce thème avec tous ses partenaires, notamment dans le cadre du mouvement Finance en Commun (FiCS) », s’est félicité Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement (AFD) et membre fondateur du FiCS. 


La dynamique du FiCS, dont la coalition Sustainable Development through Sport fédère notamment des banques publiques de développement, a permis un engagement à hauteur de 10 milliards de dollars, sur les plans national et international, dans des infrastructures sportives de proximité, inclusives et durables, d’ici à 2030 – échéance des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies.  

Dans ce cadre, Rémy Rioux a annoncé la concrétisation du partenariat innovant entre Proparco et la Société financière internationale (SFI). En collaboration avec la plateforme Helios Sports & Entertainment Group, ce partenariat augmentera significativement les investissements en faveur du sport en Afrique. Ce partenariat doit jouer un rôle de catalyseur pour l’écosystème du développement durable par le sport, favorisant les opportunités économiques, ainsi que l’inclusion sociale. Plus largement, le groupe AFD investira 500 millions d’euros dans le sport d’ici 2030.

Par ailleurs, le premier fonds à impact pour le développement par le sport sera présenté pour être doté financièrement lors de la réunion des ministres du G7 sur le sport pour le développement du 23 octobre 2024 à Pescara, en Italie, puis début 2025 lors de la cinquième édition du sommet FiCS en Afrique du Sud.


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Mesurer les impacts par la recherche

Pour consacrer le sport comme accélérateur des ODD, le groupe AFD annonce également l’engagement d’un travail commun avec la Banque mondiale pour soutenir le développement du sport en Afrique. Objectif : produire un nouveau rapport afin d’approfondir la mesure des contributions du sport au développement durable. Un institut de recherche dédié à la contribution du sport au développement durable et soutenu par des fondations doit aussi voir le jour.


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Passage de flambeau vers Dakar 2026

« Le sport, vecteur de solidarité et de dépassement, doit nous permettre d’avancer pour répondre à tant de nos défis communs et en particulier investir dans nos prochaines générations d’athlètes », a déclaré Emmanuel Macron, avec en ligne de mire les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) qui se tiendront à Dakar en 2026. Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, futur hôte du premier événement olympique sur le continent africain, s’est saisi de ce passage de flambeau pour appeler à « changer les règles du jeu », pour rendre le système international « plus inclusif, plus juste, plus transparent ».

Fort des premiers succès engagés par cette dynamique, ce sommet inédit se donne pour ambition de devenir un rendez-vous de mobilisation financière récurrent des grands événements sportifs. António Guterres, secrétaire général des Nations unies, a d’ailleurs confirmé qu’il en portera l’esprit lors du Sommet de l’avenir, annoncé en septembre prochain.


Revoir le sommet pour le Sport et le développement durable

Découvrir le bilan 2023 des activités Sport de l'AFD et son infographie