
147 États et territoires ont aboli la peine de mort ou observent un moratoire de fait : l’abolition s’inscrit comme une tendance universelle. Celle-ci se confirme notablement en Afrique, perçue comme le prochain continent abolitionniste ; toutefois la situation n’y est pas homogène. L’Asie compte parmi les régions où la peine de mort est la plus appliquée, notamment dans la lutte contre le trafic de drogues. Le Moyen-Orient abrite une grande partie des États exécutant le plus au monde.
Dans ces trois régions, le programme visera à accompagner les développements récents et/ou à éviter les retours en arrière dans les pays observant un moratoire sur les exécutions, qui constituent des pays leviers, afin de dessiner de nouvelles frontières de l'abolition. Dans les pays plus difficiles, le programme visera avant tout à contribuer à une plus grande transparence afin de réduire les discriminations associées à l’application de la peine de mort et à appuyer le plaidoyer.
ECPM milite depuis 2000 pour l’abolition universelle de la peine capitale, L’association mène, notamment, des actions de plaidoyer auprès d’instances nationales, régionales et internationales, d’éducation auprès des jeunesses et fédère les forces abolitionnistes du monde. Co-fondatrice de la Coalition mondiale contre la peine de mort en 2001, ECPM organise depuis lors les plus grands rassemblements de la communauté abolitionniste : les Congrès mondiaux contre la peine mort. ECPM dispose du statut ECOSOC.
Le projet est mis en œuvre par ECPM en collaboration avec 12 associations : l’Observatoire marocain des prisons, la Coalition tunisienne contre la peine de mort, l’Association mauritanienne des droits de l’homme, la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme, la Lebanese Association for Civil Rights, Iran Human Rights, Droits et paix (Cameroun), Culture pour la paix et la justice (RDC), Crime Si Poa (Kenya), Anti-Death Penalty Asia Network (Malaisie) ainsi que KontraS et LBHM (Indonésie).
Des avancées institutionnelles et législatives favorisées par un plaidoyer national et international (au moins 64 actions de plaidoyer dans le cadre des mécanismes régionaux et internationaux de protection des droits humains – ONU, CADHP, AICHR, …).
L’évolution du débat par le renforcement du rôle et des capacités de la société civile et des médias (>270 membres de la société civile avec une connaissance et/ou des compétences et opportunités de dialogue élargies pour favoriser l’abolition).
L'implication de la jeunesse (>430 jeunes conscientisés; >120 jeunes porteurs d’actions en faveur de l’abolition).
L’amélioration de la transparence et le soutien à la représentation juridique des condamnés à mort (>24 ressources produites apportant des informations actualisées et fiables ; >13 dossiers de condamnations à mort suivis).
Bénéficiaires directs: >200 membres de gouvernement et parlementaires, 20 INDH, 350 acteurs de la chaîne pénale, 100 journalistes, 550 jeunes; Indirects: >20100 citoyens conscientisés.
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