Mention légale UE (projet) L'Afrique du Sud s'est engagée sur la voie nécessaire d'une transition juste, qui se traduira par des pertes d'emplois dans le secteur du charbon, à un moment où le taux de chômage est déjà très élevé dans le pays. L’AFD, en partenariat avec le Centre REAL de l’Université Wits et NBI, mène une analyse détaillée de l’écosystème de compétences qui pourrait alimenter les différentes initiatives visant à soutenir les collectivités locales et les communautés du district de Nkangala pour relever ce défi.
Contexte
Avec un taux de chômage des jeunes parmi les plus élevés au monde, l’Afrique du Sud doit prendre en compte, pour sa trajectoire de transition juste, les vulnérabilités de ses cohortes de jeunes, en particulier celles qui peuvent être qualifiées de « non scolarisées, sans emploi ni formation » (Not in Education, Employment or Training – NEET). Par exemple, une étude récente menée dans le cadre de la Facilité de recherche UE-AFD sur les inégalités a révélé que le taux de jeunes NEET était de plus de 37% au cours de la dernière décennie dans la province de Mpumalanga, la région la plus exposée à la sortie du charbon, avec près des trois quarts des jeunes NEET vivant dans des ménages pauvres.
Depuis 2019, l’Initiative nationale pour les entreprises (National Business Initiative – NBI) est à l’avant-garde d’un partenariat multisectoriel qui vise à élargir et à développer les voies d’accès des jeunes aux professions d’installation, de réparation et d’entretien (Installation, Repair and Maintenance – IRM). L’initiative IRM est stratégiquement alignée sur diverses initiatives du gouvernement pour stimuler une reprise inclusive et la revitalisation de l’économie, en particulier après la pandémie de Covid-19. Cette initiative a par la suite été incorporée dans l’Intervention présidentielle pour l’emploi des jeunes (Presidential Youth Employment Intervention – PYEI). L'initiative part du principe qu'en aidant les entrepreneurs IRM basés dans les localités à renforcer et à développer leurs entreprises et en les mettant en relation avec les opportunités du marché local, il y aura une augmentation concomitante de la demande de main-d'œuvre qualifiée, et de nouvelles opportunités d'emploi. Il s'agit ainsi d'une réponse directe au problème du chômage des jeunes.
En étroite collaboration avec la NBI, le Centre REAL a apporté son expertise à l’analyse complète des quatre régions clés identifiées dans la phase 1 du projet de cartographie des écosystèmes de compétences IRM : Atlantis (Western Cape), Mandeni (KwaZulu-Natal), Mamelodi (Gauteng) et Kathorus (Gauteng). Fort du succès de cette première phase, le Centre REAL étendra désormais la portée du projet à la municipalité du district de Nkangala, l’un des trois districts de la province de Mpumalanga.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de l'Extension de la Facilité de recherche UE-AFD sur les inégalités. Coordonnée par l’AFD et financée par la Commission européenne, l’Extension de la Facilité contribuera à l’élaboration de politiques publiques visant la réduction des inégalités dans quatre pays (Afrique du Sud, Mexique, Colombie et Indonésie) sur la période 2021-2025.
Ce travail s’inscrit également dans le cadre du dialogue entre l’AFD et les autorités sud-africaines sur la transition juste et la réduction des inégalités.
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Objectifs
Ce projet de recherche permettra d’effectuer une analyse détaillée de l’écosystème des compétences qui pourrait alimenter les différentes initiatives visant à soutenir les autorités locales et les communautés du district de Nkangala, qui concentre les centrales électriques au charbon qui seront fermées du fait des politiques de transition juste.
La phase 1 du projet a révélé que la cartographie écosystémique des compétences IRM est cruciale pour lutter contre les inégalités car elle permet d’analyser en profondeur les profils socio-économiques et démographiques de diverses communes d’Afrique du Sud.
En identifiant les lacunes spécifiques en matière de compétences et en comprenant les défis auxquels sont confrontées les petites et moyennes entreprises (PME) dans ces domaines, la cartographie peut, en effet, éclairer des interventions ciblées visant à réduire les inégalités dans l’accès à l’emploi et aux opportunités économiques.
De plus, en examinant le rôle des établissements d’enseignement et de formation techniques et professionnels (Technical and Vocational Education and Training institutions – TVET) et en effectuant une analyse documentaire exhaustive, l’étude garantit que les interventions proposées soient fondées sur des données probantes et adaptées aux besoins des communautés étudiées.
Enfin, l’étude s’attachera, en collaboration avec les parties prenantes, à produire des informations exploitables : cette approche doit permettre de générer un impact significatif et de promouvoir un développement économique inclusif dans les régions mal desservies, contribuant ainsi aux efforts visant à réduire les inégalités, à s’engager dans une transition juste et à favoriser une société plus inclusive.
Méthode
En s’appuyant sur la phase 1 de la cartographie des compétences de l’écosystème IRM, les chercheurs appliqueront la méthode suivante :
- Ils établiront le contexte du district de Nkangala au moyen de recherches documentaires et d’entretiens avec des partenaires clés dans le secteur privé et dans le secteur de l’éducation ;
- Ils collecteront des données primaires et mettront en place un travail de terrain par le biais d'ateliers de cartographie avec les parties prenantes et d'entretiens avec des informateurs clés pour collecter des données ;
- Ils fourniront ensuite un premier état des lieux de l’écosystème global des compétences locales à partir de l’exercice de cartographie du site et s’appuieront sur les études de documents et sur le travail contextuel mené dans le district de Nkangala. Dans la lignée des travaux de Spours (2019) sur les écosystèmes, ils utiliseront trois éléments de base : les dimensions des verticalités, des horizontalités et de la médiation pour comprendre et analyser l’écosystème des compétences du district de Nkangala et pour guider l’analyse inter-sites, en se basant sur les travaux entrepris au cours de la phase 1.
Résultats
Vous trouverez ci-dessous le papier de recherche relatif à ce projet :
Mention légale UE (projet) La réduction des inégalités spatiales est une priorité pour le gouvernement colombien, qui utilise un outil de politique publique – le Système général de participations (SGP) – pour atteindre cet objectif. Ce projet de recherche vise à analyser l’impact de la stratégie SGP sur la réduction des inégalités spatiales en Colombie, en partenariat avec le centre de recherche Acción Pública.
Contexte
En Colombie, l’industrie du pétrole et du charbon est une importante source de recettes fiscales, en particulier les redevances. Le Sistema General de Participaciones (ou Système général de participations, SGP) a été mis en place pour organiser le transfert de ces redevances – qui proviennent de l’exploitation de ressources naturelles non renouvelables – du ministère des Finances et du Crédit Public aux entités territoriales. Ces ressources financent la fourniture de services d’éducation, de santé, d’eau potable et d’assainissement de base, à la fois dans le régime d’usage général et sur la base d’allocations spéciales, dans les différentes régions du pays. Ce mécanisme vise à assurer une répartition équitable des revenus, ce qui est essentiel dans la mesure où les inégalités spatiales en termes d’accès aux services sont encore importantes en Colombie – comme le montre le diagnostic multidimensionnel des inégalités réalisé avec le soutien de l’AFD. Par exemple, alors que dans les zones urbaines, le taux de couverture de l’enseignement secondaire est proche de 100%, il est de 50% dans les zones rurales.
La Stratégie de surveillance, de suivi et de contrôle des ressources du SGP est un outil de politique publique piloté par le ministère des Finances et du Crédit Public visant à exercer un contrôle sur la gestion des ressources transférées. Cette stratégie, mise en œuvre depuis près de 15 ans, identifie les alertes et les cas de non-conformité dans le but d'assurer la continuité, la couverture et la qualité de la fourniture des services publics. Cela vise à prévenir et à atténuer les risques liés à la prestation de services sociaux en Colombie, ce qui est essentiel pour la construction de l’équité dans tout le pays, ainsi que pour éviter l’accroissement des écarts territoriaux en matière de capacités institutionnelles des gouvernements locaux et de fourniture de services sociaux à toutes les populations, quel que soit leur lieu de vie.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’Extension de la Facilité de recherche sur les inégalités. Coordonnée par l’AFD et financée par la Commission européenne, l’Extension contribue à l’élaboration de politiques publiques visant la réduction des inégalités dans quatre pays : Afrique du Sud, Mexique, Colombie et Indonésie sur la période 2021-2025.
Ce travail s’inscrit également dans le cadre du dialogue entre l’AFD et les autorités colombiennes sur la réforme fiscale et la réduction des inégalités spatiales.
Objectifs
Ce projet de recherche vise à produire des recommandations dans le but d’analyser et de renforcer le rôle de l’outil SGP – « la Stratégie » – en tant que mécanisme permettant de combler les écarts territoriaux en matière de capacité institutionnelle à fournir des services sociaux.
Deux objectifs de recherche ont été identifiés, l’un dans le domaine du diagnostic, l’autre dans le domaine des recommandations :
- Identifier les réalisations, les limites et les défis de la mise en œuvre de la Stratégie pour combler les écarts territoriaux dans les capacités institutionnelles des entités territoriales et dans la fourniture de services sociaux essentiels ;
- Formuler des recommandations pour renforcer la Stratégie dans son rôle d’assistance institutionnelle pour combler les écarts territoriaux.
Méthode
Le projet se concentrera sur les secteurs qui reçoivent le plus de ressources du SGP, qui présentent le plus de risques dans leur fourniture et qui sont les plus pertinents en tant que services sociaux essentiels : éducation, santé, eau potable et assainissement de base, réserves autochtones.
La méthodologie de recherche sera mixte et comprendra :
- Un examen des documents au niveau du ministère des Finances et du Crédit Public et des entités territoriales sélectionnées comme étude de cas;
- Une analyse secondaire des données;
- Des entretiens approfondis avec un sous-échantillon des entités territoriales sélectionnées.
Résultats
Le projet a débouché sur la publication du papier de recherche suivant : Assessing the Impact of the Monitoring, Follow-Up, and Control Strategy on Territorial Inequalities in Colombia (en anglais)
Mention légale UE (projet) Comment les politiques de transition verte peuvent-elles avoir une influence sur la segmentation du marché du travail entre secteurs formel et informel en Colombie ? Quelles conséquences sur les inégalités de revenus après la retraite ? L'Extension de la Facilité de recherche UE-AFD sur les inégalités explore ces questions en collaboration avec l’Universidad de los Andes.
Contexte
La façon dont est conçu le système de retraite colombien exacerbe les inégalités de revenus et la pauvreté après l’âge de la retraite. Le taux élevé d'emploi informel (plus de 60% de l’emploi total, selon l’OCDE) implique que de nombreux travailleurs en Colombie ont une faible probabilité d'avoir droit à une pension de retraite par cotisation. Malgré le soutien ciblé aux populations vulnérables via des programmes d’aide à la retraite, ce soutien a tendance à être faible par rapport à d’autres pays d’Amérique latine et des Caraïbes.
La relation entre informalité et inégalité après la retraite joue un rôle central dans le débat sur les politiques affectant le marché du travail. Une dimension qui n’a pas été explorée dans le débat sur les politiques publiques est la façon dont les politiques visant à atténuer le changement climatique (et plus spécifiquement la création d’emplois verts) peuvent affecter la répartition des travailleurs entre les secteurs formel et informel, et comment cela peut avoir un impact sur les inégalités de revenus après la retraite.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de l'Extension de la Facilité de recherche UE-AFD sur les inégalités. Coordonnée par l’AFD et financée par la Commission européenne, l’Extension de la Facilité contribuera à l’élaboration de politiques publiques visant la réduction des inégalités dans quatre pays (Afrique du Sud, Mexique, Colombie et Indonésie) sur la période 2021-2025.
Objectif
Ce projet vise à contribuer au débat sur les politiques publiques, en analysant les effets que les scénarios de transition économique verte peuvent avoir sur les inégalités de revenus après la retraite, via la réaffectation des travailleurs entre les marchés du travail formel et informel.
Le projet s'attachera à répondre aux questions suivantes, dans le contexte colombien :
- Quelles sont les caractéristiques environnementales des emplois ?
- Comment la transition vers une économie plus durable peut-elle changer la composition du marché du travail et les transitions entre le secteur formel et informel ?
- Quel est l’impact sur les inégalités et la viabilité budgétaire de ces scénarios de politiques publiques ?
En outre, le projet évaluera des scénarios prospectifs lors de la discussion sur la réforme des retraites au Congrès colombien et développera un modèle de simulation pour le ministère des Finances et du Crédit public.
Méthode
Le projet se déroulera en trois étapes:
- L’équipe de recherche commencera par caractériser les propriétés environnementales des emplois en Colombie.
- Ensuite, l’équipe calibrera les matrices de transition entre les statuts d’emploi et les salaires à introduire dans le modèle de microsimulation. A cette étape, l’équipe proposera les scénarios de transition économique à simuler.
- À la dernière étape du projet, l’équipe préparera un rapport final avec les résultats de la simulation et de la discussion sur les politiques publiques.
Enseignements
Téléchargez les papiers de recherche liés à ce projet :
- Quantifying Green Job Potential in Colombia: A Task-Based Approach (novembre 2024)
- Greening Colombia’s Energy: The Future of Jobs and Pensions (août 2025)
Mention légale UE (projet) Quel a été l'impact redistributif des politiques sociales et fiscales mises en œuvre durant la pandémie de Covid-19 au Mexique et en Colombie ? La Facilité de recherche UE-AFD sur les inégalités tentera de répondre à cette question en collaboration avec l’Institute for Inequality Studies (INDESIG).
Contexte
Bien qu'il soit de plus en plus évident que la pandémie de Covid-19 a accru les inégalités socio-économiques, il est encore nécessaire de comprendre les mécanismes de cet impact ainsi que le rôle joué par la réponse politique dans différents contextes. Il est également nécessaire pour les gouvernements d’objectiver l'efficacité des politiques mises en œuvre tout au long de cette période, de mesurer leur effet redistributif et/ou régressif sur les inégalités et sur la pauvreté. Le montant des dépenses sociales supplémentaires (hors santé) mises en œuvre pendant la pandémie a atteint près de 3 % du PIB en Colombie et seulement 0,2 % au Mexique. Cependant, la recherche n'a pas encore démontré si les politiques de redistribution introduites par les gouvernements mexicain et colombien en réponse à la crise du Covid-19 ont eu un effet positif sur la distribution des ressources économiques et sociales dans ces deux pays.
Ce projet fait partie de l'appel à propositions de recherche "Advancing the inequality agenda through collaborative research : identifying the priorities for a global Team Europe approach on inequalities", lancé par le Comité stratégique de la Facilité de recherche sur les inégalités. Il est coordonné par l’AFD et cofinancé par la Commission européenne, AECID et ENABEL.
Objectif
Le projet cherchera à comprendre l'impact redistributif des politiques sociales et fiscales au Mexique et en Colombie, dans le contexte des politiques mises en œuvre pendant la pandémie de Covid-19.
Méthode
Ce projet de recherche sera mené comme suit :
- En utilisant le cadre de la méthodologie Commitment to Equity (CEQ), une analyse visant à différencier la progressivité ou la régressivité des politiques mises en œuvre pendant la pandémie de Covid-19 sera menée. Cette analyse prendra en compte les principaux groupes bénéficiaires de ces politiques et inclura une comparaison entre le montant du budget et l'efficacité des politiques identifiées en termes d'inégalités et de réduction de la pauvreté.
- Une analyse documentaire de la prise de décision sera également réalisée afin de comprendre comment les effets redistributifs des politiques mises en œuvre ont été envisagés par les gouvernements.
Résultats
Les résultats de ce projet sont présentés dans le papier de recherche suivant (disponible en anglais uniquement) : Promoting a More Progressive Approach - Evaluating the Impact of Social and Fiscal Policies in Mexico and Colombia amidst the Covid-19 Pandemic (2025).
Ce papier de recherche analyse l’impact redistributif de certaines politiques fiscales et programmes sociaux (impôts directs et transferts) avant et après la crise du Covid-19 au Mexique et en Colombie, en suivant la méthodologie CEQ.
Mention légale UE (projet) Comment mesurer les efforts déployés par les pays en développement pour lutter contre les inégalités et les impacts du changement climatique tout en tenant compte de la structure socio-économique de ces pays ? La Facilité de recherche UE-AFD sur les inégalités tentera de répondre à cette question en collaboration avec le think tank ghanéen Placefeet.
Contexte
Les études visant à quantifier les progrès réalisés par les pays en matière de réduction des inégalités de revenus s’appuient le plus souvent sur des indices qui mesurent les tendances en matière d'inégalités au fil du temps (coefficient de Gini, par exemple) et comparent les pays sans tenir compte des différentes structures socio-économiques. Cependant, ces indices ne donnent pas une image complète des performances des pays, en particulier lorsqu'ils sont comparés les uns aux autres, concernant la réalisation des objectifs de développement durable et des politiques et investissements qui pourraient être nécessaires pour les soutenir. Ce projet de recherche fournira une mesure alternative de l'inégalité des revenus en prenant en compte les conditions structurelles ou prédéterminées des pays en développement (actifs minéraux, type d'institutions, etc.) dans l'évaluation de leur progression vers la réduction des inégalités et des impacts du changement climatique.
Ce projet fait partie de l'appel à propositions de recherche "Advancing the inequality agenda through collaborative research : identifying the priorities for a global Team Europe approach on inequalities", lancé par le Comité stratégique de la Facilité de recherche sur les inégalités. Il est coordonné par l’AFD et cofinancé par la Commission européenne, AECID et ENABEL.
Objectif
Le projet se concentre sur les objectifs suivants :
- Premièrement, il comparera chaque pays avec son potentiel de réduction des inégalités de revenus en mesurant la marge d'amélioration pour chaque pays chaque année. Cela permettra de mieux comprendre les facteurs clés qui entravent les efforts et les performances d'un pays en matière de réduction des inégalités, ainsi que les politiques et les investissements nécessaires pour lutter plus efficacement contre les inégalités.
- Deuxièmement, il s'agira d'étudier comment le climat - température, précipitations et événements météorologiques extrêmes par exemple - influence l'efficacité des pays à combiner les intrants pour réduire les inégalités.
- Troisièmement, il examinera les effets d'adaptation ou d'intensification dans les différentes régions, en particulier dans les pays les moins avancés (PMA) et les Petits États insulaires en développement (PIED), et estimera l'ampleur des investissements nécessaires.
Méthode
S'appuyant sur une base de données d’un panel comprenant 145 pays, y compris des PMA et des PIED, pour la période 2000-2020, le projet utilisera une approche de frontière stochastique, une technique de modélisation économique, pour estimer des frontières réalisables pour l'inégalité des revenus pour chaque pays et chaque année.
Résultats
Vous trouverez ci-dessous les différents papiers de recherche liés à ce projet :
Mention légale UE (projet) Comment la Social Relief of Distress Grant (SRD), aide sociale d'urgence mise en place pendant la période de Covid-19, pourrait-elle être repensée pour maximiser son impact sur la réduction de la pauvreté et du chômage, tout en étant durable à long terme ? L’Extension de la Facilité de recherche UE-AFD sur les inégalités cherche à répondre à cette question en partenariat avec SALDRU (Université du Cap – Unité de recherche sur le travail et le développement en Afrique australe).
Contexte
En octobre 2020, la Présidence sud-africaine a lancé un plan de reconstruction et de relance économique pour répondre aux impacts économiques de la pandémie de Covid-19. Outre le programme présidentiel de stimulation de l’emploi, ce plan comprenait des mesures de protection sociale d’urgence, parmi lesquelles une subvention spéciale Covid-19 – la Social Relief of Distress Grant (SRD) –, qui garantissait 350 rands par mois aux chômeurs non couverts par une autre forme de soutien. Le gouvernement sud-africain cherche maintenant à développer des options pour l’avenir de la SRD.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de l'Extension de la Facilité de recherche UE-AFD sur les inégalités. Coordonnée par l’AFD et financée par la Commission européenne, l’Extension de la Facilité contribue à l’élaboration de politiques publiques visant la réduction des inégalités dans quatre pays : Afrique du Sud, Mexique, Colombie et Indonésie sur la période 2021-2025.
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Objectif
Ce projet a pour objectif de formuler des recommandations motivées sur la façon dont la SRD devrait être conçue sur le long terme, afin de maximiser l’impact de cette subvention sur l'emploi et de s’assurer qu’elle réduit utilement la pauvreté, tout en maintenant son coût à un niveau acceptable :
- Pour maximiser l’impact de la subvention sur l’emploi, le projet doit comprendre comment concevoir et présenter la subvention pour encourager son utilisation pour la recherche d’emploi.
- Pour que la subvention réduise efficacement la pauvreté, le projet doit trouver le moyen le plus économique de cibler et d’évaluer l'éligibilité des demandeurs. En outre, la réduction de la pauvreté peut être intensifiée en déterminant des mesures susceptibles d’encourager le recours à la subvention par les plus défavorisés.
Une fois ces objectifs atteints, et afin d’éclairer la prise de décision publique, ces conclusions devront être communiquées à un certain nombre de parties prenantes au sein du gouvernement et de la société civile.
Ce projet fait partie d’un programme de recherche plus large mené avec plusieurs centres de recherche sud-africains et en étroite collaboration avec la Présidence sud-africaine. Quatre autres projets de recherche analysant les externalités de la politique de relance Covid-19 sont actuellement en cours dans le cadre du premier pilier des activités de l’Extension de la Facilité de recherche en Afrique du Sud.
Méthode
Ce projet de recherche réutilise le modèle généré pour effectuer l’évaluation de l’incidence fiscale 2014‑2015, avec des données mises à jour pour 2019‑2021. Il simule cinq scénarios autour des critères d’éligibilité, des mécanismes de ciblage, de la valeur, du modèle de décaissement et des conditionnalités et calcule l’impact potentiel sur la pauvreté et les résultats en matière d’emploi.
Résultats
Vous trouverez ci-dessous le papier de recherche lié à ce projet :
- Proposal for the extension, redesign and repurposing of the SRD for the goal of poverty reduction (en anglais uniquement)
A noter qu'un autre papier de recherche a été publié sur les implications de la subvention SRD, dans le cadre d'un financement de l'AFD en dehors de la Facilité de recherche sur les inégalités : Systemic exclusion from a South African social assistance transfer (en anglais uniquement)
Mention légale UE (projet) Par quels canaux la pandémie de Covid-19 a-t-elle impacté les inégalités au Togo ? Quels ont été les effets du programme de transfert monétaire « Novissi » mis en place par le gouvernement togolais sur la réduction des inégalités de revenus ? La Facilité de recherche UE-AFD sur les inégalités tentera de répondre à ces questions en collaboration avec l'Université de Lomé.
Contexte
Des recherches ont déjà montré que certains groupes de la population avaient été plus durement touchés que d'autres par le Covid-19 et que la pandémie avait exacerbé les inégalités existantes dans de nombreux domaines : la santé, l'éducation, le travail et le genre notamment.
Dans ce contexte, les inégalités sont devenues une question centrale pour les gouvernements désireux de lutter contre les effets de la pandémie et souhaitant mieux se préparer aux chocs futurs. En avril 2020, avec la contribution financière de l'AFD, le gouvernement togolais a mis en place un programme de transfert de fonds appelé « Novissi » pour soutenir tout citoyen togolais éligible ayant perdu son revenu en raison de mesures de lutte contre le Covid-19.
Ce projet fait partie de l'appel à propositions de recherche "Advancing the inequality agenda through collaborative research : identifying the priorities for a global Team Europe approach on inequalities", lancé par le Comité stratégique de la Facilité de recherche sur les inégalités. Il est coordonné par l'AFD et cofinancé par la Commission européenne, AECID et ENABEL.
Objectifs
Les études utilisant des données actualisées et examinant les effets potentiels de la pandémie de Covid-19 sur l'inégalité des revenus et la pauvreté au Togo sont relativement rares. Ce projet de recherche vise à combler ces lacunes en analysant les impacts de la pandémie de Covid-19 sur les inégalités au Togo et en évaluant les effets de la politique sociale togolaise « Novissi » sur l'atténuation de l'impact du Covid-19 sur les inégalités.
Méthode
En utilisant des données microéconomiques riches provenant d'une enquête menée par l'Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) visant à analyser l'impact de la pandémie de Covid-19, l'équipe de recherche estimera un modèle économétrique basé sur le modèle développé par Dang et Nguyen (2021).
Mention légale UE (projet) Comment les niveaux d’inégalités spatiales et la qualité des institutions interagissent-ils pour expliquer les différents niveaux de bien-être subjectif en Afrique du Sud ? La Facilité de recherche UE-AFD sur les inégalités tentera de répondre à cette question en collaboration avec l'Université du Cap (UCT).
Contexte
Malgré plusieurs initiatives pour promouvoir une croissance pro-pauvres, l'Afrique du Sud reste l'un des pays les plus inégalitaires au monde. Si l'on sait que l'histoire coloniale du pays et l'apartheid ont contribué à ce niveau d'inégalité, la nature et la dynamique de son impact sur la société ne sont pas encore totalement comprises.
La littérature suggère que de meilleures institutions et un niveau d'inégalité plus faible améliorent le bien-être subjectif. Cependant, les travaux de recherche examinant comment l'interaction entre ces deux variables agit sur les niveaux de bien-être sont relativement rares. Cette étude contribuera ainsi à une meilleure compréhension des inégalités en Afrique du Sud.
Ce projet fait partie de l'appel à propositions de recherche "Advancing the inequality agenda through collaborative research : identifying the priorities for a global Team Europe approach on inequalities", lancé par le Comité stratégique de la Facilité de recherche sur les inégalités. Il est coordonné par l'AFD et cofinancé par la Commission européenne, AECID et ENABEL.
Objectifs
Ce projet de recherche a deux objectifs principaux :
- Explorer comment les niveaux de gouvernance, évalués via les audits dans les municipalités de district d'Afrique du Sud, expliquent les variations du bien-être des individus.
- Étudier comment l'interaction entre les niveaux de gouvernance dans les municipalités locales et les inégalités entre les individus explique la variation du bien-être subjectif.
Méthode
Pour étudier les interactions entre la qualité des institutions et de la gouvernance, le niveau d'inégalités spatiales et le bien-être subjectif, les chercheurs utiliseront la National Income Dynamics Study (NIDS), une enquête nationale représentative des individus en Afrique du Sud, qui est répétée sur cinq vagues entre 2008 et 2017. Ils utiliseront également les résultats des audits des municipalités locales pour évaluer la qualité de la gouvernance.
Résultats
Vous trouverez ci-dessous le papier de recherche lié à ce projet :