
En quelques années, l’Afrique est devenue le continent le plus dynamique en termes d’avancée vers l’abolition de la peine de mort. Huit États africains ont ainsi récemment aboli la peine de mort : le Rwanda (2007), le Togo et le Burundi (2009), le Gabon (2010), le Bénin (2012), Madagascar et la République du Congo (2015), la Guinée (2016 pour les crimes de droit commun, 2017 pour les crimes militaires) et le Burkina Faso (2018).
Aujourd’hui, 21 États, sur les 55 membres de l’Union africaine, ont aboli la peine de mort. Cependant cette évolution ne se fait pas sans résistance de la part de certains États influents et le contexte lié au terrorisme fait parfois obstacle à davantage de progrès.
Il est donc plus que jamais important de promouvoir une société civile africaine forte qui soit en mesure de faire avancer la cause abolitionniste dans leur pays.
Après une première phase, qui a eu comme objectif de renforcer les capacités des associations membres de la FIACAT et de la Coalition mondiale contre la peine de mort actives en Afrique, il s’agit dans cette deuxième phase de consolider le transfert de compétences.
La Fédération internationale des ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture), la FIACAT, est une organisation internationale non gouvernementale de défense des droits de l’homme, créée en 1987, qui lutte pour l’abolition de la torture et de la peine de mort.
La Fédération regroupe une trentaine d’associations nationales, les ACAT, présentes sur quatre continents.
Composée de plus de 150 ONG, barreaux d'avocats, collectivités locales et syndicats, la Coalition mondiale contre la peine de mort vise à renforcer la dimension internationale du combat contre la peine de mort.
Les autres partenaires du projet sont les 41 associations membres africaines de la FIACAT et de la Coalition mondiale dans les 23 pays ciblés : Bénin, Burundi, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Kenya, Liberia, Madagascar, Mauritanie, Niger, Nigeria, République centrafricaine, République Démocratique du Congo, Sénégal, Sierra Leone, Tanzanie, Tchad, Togo et Ouganda.
- 23 partenaires du projet sont en capacité de former les autres membres de la société civile et de mener des activités de plaidoyer en faveur de l’abolition de la peine de mort ;
- Au moins deux États africains s’engagent en faveur de l’abolition
- Le Protocole africain est adopté et 5 États « champions » le ratifient
- Les 41 organisations de la société civile partenaires organisent des activités de sensibilisation auprès de l’opinion publique africaine.
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