
Contexte
Dans les pays en développement, les systèmes de protection sociale sont devenus une forme populaire d’intervention utilisés à la fois par les gouvernements et par la communauté internationale de l’aide au développement. Ils sont en effet perçus comme un outil pour combattre les effets négatifs des crises liées à des causes naturelles et économiques. L’efficacité de ces programmes, analysée sur la base de données empiriques, reste toutefois mitigée. En dépit de l’immense intérêt manifesté par les décideurs, les donateurs et les chercheurs, il existe peu de données probantes sur l'incidence distributive de ces programmes. Les travaux existants permettent rarement d'établir les effets à long terme des programmes de travaux publics sur la pauvreté et les inégalités. En outre, les inégalités horizontales et spatiales ne sont pas suffisamment prises en compte. Ce projet de recherche vise à combler ce manque de données.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la première phase de la Facilité de recherche sur les inégalités, coordonnée par l’AFD et financée par la Direction Générale des Partenariats Internationaux de la Commission européenne sur la période 2017-2020. La première phase de la Facilité a permis la conduite de 22 projets de recherche et la publication d’une centaine de papiers de recherche et de policy briefs.
Objectif
Le projet de recherche en cours se propose d’analyser l’effet redistributif de trois programmes de protection sociale mis en place à grande échelle : le Productive Safety Net Program (PSNP, contre l’insécurité alimentaire) en Éthiopie, le Mahatma Gandhi National Rural Employment Guarantee Scheme (NREGS, pour l’emploi dans les zones rurales) en Inde, et le programme Juntos d’aide directe aux plus pauvres au Pérou. Ces programmes ont été choisis car il s’agit de projets de grande ampleur impliquant plusieurs acteurs : gouvernements, donateurs, autorités locales, ménages. Ils couvrent par ailleurs trois pays ayant des contextes sociaux, culturels, politiques et économiques très divers, desquels des leçons pourront être tirées pour de futures initiatives politiques.
Au-delà de la mesure de l’impact direct prévu de ces programmes,les chercheurs vont concentrer leur analyse sur leurs conséquences indirectes, et pas nécessairement prévues. Ils examineront avant tout l'effet de ces programmes sur les revenus et la richesse des ménages participant au programme, à court et à long terme. Ils se pencheront ensuite sur leur impact sur les inégalités horizontales et spatiales, ainsi que sur leurs effets sur les relations sociales des ménages et sur la répartition des ressources au sein des ménages.
Méthode
Contrairement aux études traditionnelles portant sur l’incidence des bénéfices observés, les chercheurs impliqués dans ce projet vont se pencher sur les différences entre les politiques menées dans le temps et dans les différentes zones géographiques concernées, tant à l'intérieur des pays qu'entre eux, pour fournir des estimations de l’impact des politiques sociales. Pour cela, ils baseront leur travail sur l'étude de cohorte Young Lives qui a recueilli des données avant et après la mise en œuvre de ces programmes, soit entre 2002 et 2014 dans les trois pays concernés. Les chercheurs pourront ainsi explorer un certain nombre d'aspects de cette étude, ainsi que le déploiement des systèmes de protection sociale dans chaque pays pour produire une évaluation de l’implantation non aléatoire des programmes.
Ils prévoient de commencer par une comparaison du revenu et de la richesse avant et après la mise en place de ces programmes de protection sociale sur une base individuelle. Ils comptent ensuite analyser le déploiement échelonné de ces programmes dans les régions pour identifier leur impact en fonction d’un ensemble d'indicateurs. Ils ont en outre l'intention de comparer les changements observés dans les régions où les programmes ont été mis en œuvre tôt par rapport aux régions où ils sont arrivés plus tardivement. Enfin, ils évalueront l'impact de ces programmes sur les revenus individuels, en tirant profit des catégories administratives pour séparer les zones traitées et les zones de contrôle dans une approche de régression par discontinuité géographique.
Résultats
Vous trouverez ci-dessous les papiers de recherche liés à ce projet (en anglais) :
- Social protection and inequality: Evidence from Ethiopia, India and Peru
- Social protection and multidimensional poverty: Lessons from Ethiopia, India and Peru
- Social protection and intrahousehold resource allocation: Evidence from three large-scale programs
Vous trouverez ci-dessous les policy briefs liés à ce projet (en anglais) :
- Policy Dialogues No. 1 | Social Protection: The Impact on Inequality in Ethiopia, India, and Peru
- Policy Dialogues No. 2 | Social Protection: The Impact on Multidimensional Poverty in Ethiopia, India, and Peru
- Policy Dialogues No. 3 | Social protection: Impact on household resource allocation and child undernutrition
Contactos:
- Conchita d’Ambrosio, profesora de economía, universidad de Luxemburgo
- Cecilia Poggi, coordinadora de investigación, AFD
Contact :
Conchita d’Ambrosio, professeur d'économie, université du Luxembourg

Contexte
On observe une embellie de la croissance en Côte d’Ivoire depuis 2012 avec des taux de croissance moyens du PIB réel supérieurs à 8%. Ce regain de vitalité de l’économie ivoirienne n’est cependant pas encore ressenti par toute la société ivoirienne. Le niveau de pauvreté demeure ainsi élevé (46,3%) de même que les inégalités (l’indice de Gini pour l’année 2015 est estimé à 0,402 par l’INS et 0,415 par la Banque mondiale). Ainsi, alors que l’économie ivoirienne semble se porter bien, une très grande partie de sa population est exclue des retombées de cette embellie économique.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la première phase de la Facilité de recherche sur les inégalités, coordonnée par l’AFD et financée par la Direction Générale des Partenariats Internationaux de la Commission européenne sur la période 2017-2020. La première phase de la Facilité a permis la conduite de 22 projets de recherche et la publication d’une centaine de papiers de recherche et de policy briefs.
Objectif
Ce programme de recherche sur les inégalités en Côte d’Ivoire vise dans un premier temps à poser un diagnostic des inégalités dans le pays, puis dans un second temps à mener des études scientifiques sur trois thématiques:
- l'impact des chocs sur les inégalités ;
- les inégalités d’accès à une éducation et à des services de santé de qualité ;
- les impacts des politiques publiques sur les inégalités.
L’étude se penchera également sur la perception des inégalités par les Ivoiriens.
Méthode
Le diagnostic des inégalités fera le point sur la situation ivoirienne et passera en revue les initiatives des pouvoirs publics en vue de combattre les inégalités monétaires et non monétaires. À l’aide des données disponibles sur les conditions de vie des ménages, les principaux indicateurs de mesure d’inégalités seront calculés et une représentation de la distribution spatiale des inégalités sera réalisée sous forme de cartes. Par la suite, une analyse des inégalités d’opportunités (mesurées par l’effet de l’éducation des parents, leur métier, le lieu de naissance et le genre sur les opportunités), d’accès à la propriété et aux avoirs, ainsi que les sources et les perceptions de ces inégalités seront réalisées.
L’étude sur les chocs va s’appuyer sur des méthodes d’analyse et de modélisation statistiques (un modèle de régression linéaire et un modèle de données de panel seront notamment appliqués). L’accès aux services de base sera essentiellement abordé à l’aide de modèles microéconométriques. L’étude des effets des politiques publiques sera envisagée avec un modèle interindustriel microsimulé, puis par des modèles d’évaluation d’impact.
Voir le pitch de François Bedia, économiste au Laboratoire d’analyse et de modélisation des politiques économiques (LAMPE) et professeur à l'université Alassane Ouattara de Bouaké:
Résultats
Les résultats attendus sont un état des lieux de différentes interventions publiques en vue d’éradiquer les inégalités en Côte d’Ivoire. L’étude de la perception des inégalités permettra aussi de mesurer le niveau de prise de conscience des ménages du besoin de plus de justice sociale et les mesures envisageables à l’échelle individuelle. Cette recherche permettra également d’identifier les mécanismes de transmission intergénérationnelle des inégalités et proposera des mesures de politiques pour la mobilité sociale en Côte d’Ivoire.
Ces recherches donneront lieu à des conférences et à des ateliers. Différentes publications sont également attendues : un rapport, des policy briefs et des articles de recherche.
Vous trouverez ci-dessous le rapport et les papiers de recherche liés à ce projet :
- Etat des lieux des inégalités en Côte d'Ivoire
- D'où proviennent les inégalités en Côte d'Ivoire ?
- Analyse de l'impact de la crise de 2002 sur les inégalités en Côte d'Ivoire
- Impacts des dépenses publiques sur les inégalités en Côte d'Ivoire: le cas des secteurs sociaux
Vous trouverez ci-dessous les policy briefs liés à ce projet :

Contexte
Le secteur privé accueillait 13 % des étudiants du supérieur au Vietnam et 60 % en Inde, en 2015. Pour autant que ces chiffres soient fiables — une partie, variable selon les pays, de l’enseignement supérieur privé n’est en effet pas enregistrée —, ils indiquent l’importance prise par le secteur privé à ce niveau de formation. Au Pérou et au Mexique, presque 7 universités sur 10 sont privées. Le développement du secteur privé semble avoir en partie participé d’un mouvement de démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur des quinze dernières années. Mais ce mouvement n’est pas forcément synonyme de réduction des inégalités d’accès ou d’égalisation des conditions de réussite académique. Par exemple, au Mexique, 1 % seulement des 15-24 ans du quintile le plus pauvre poursuivent leurs études dans le supérieur contre 32 % dans le quintile le plus riche.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la première phase de la Facilité de recherche sur les inégalités, coordonnée par l’AFD et financée par la Direction Générale des Partenariats Internationaux de la Commission européenne sur la période 2017-2020. La première phase de la Facilité a permis la conduite de 22 projets de recherche et la publication d’une centaine de papiers de recherche et de policy briefs.
Objectif
Dans ce programme de recherche, les objectifs sont :
- de caractériser l’évolution de l’enseignement supérieur, public comme privé ;
- d’identifier dans quelle mesure et comment les politiques publiques prennent en considération les inégalités (et lesquelles) dans l’enseignement supérieur ;
- d’identifier dans quelle mesure et comment ces politiques publiques prennent en compte l’essor et/ou la consolidation du secteur privé d’enseignement supérieur, ainsi que son rôle dans la réduction ou l’accroissement des inégalités à ce niveau ;
- de discerner si les acteurs du secteur privé d’enseignement supérieur inscrivent la lutte contre les inégalités dans leurs objectifs et, le cas échéant, pourquoi et comment.
Méthode
Ce programme de recherche pluridisciplinaire (sociologie, économie, démographie, sciences de l’éducation) a pour originalité de conduire des analyses de données de différentes sources et de différents types dans un échantillon raisonné de pays dits en développement ou émergents : Inde et Vietnam pour l’Asie, Mexique et Pérou pour l’Amérique latine, Sénégal, Mali et République démocratique du Congo pour l’Afrique.
Ce travail facilitera la constitution d’un réseau international de recherche sur la thématique de l’enseignement supérieur et des inégalités. Les pays ont été retenus en raison des différents degrés de développement de leur système d’enseignement supérieur, public et privé, et du mode de structuration de cet enseignement (coexistence entre public et privé, porosité entre les deux secteurs, concurrence…). Ils diffèrent également par leur structuration sociale (développement inégal des classes moyennes notamment). L’étude sera comparative entre ces régions et pays : les matériaux collectés dans les différents pays seront de même nature et seront analysés selon les mêmes démarches méthodologiques.
Résultats
Ces recherches donneront lieu à des conférences et séminaires, un ouvrage collectif, des documents-pays, des policy briefs, et des articles de recherche. Les résultats attendus sont :
- l’élaboration d’une typologie de l’offre publique et privée actuelle de l’enseignement supérieur dans les pays retenus ;
- l’élaboration d’un cadre conceptuel et de typologies sur les inégalités et l’enseignement supérieur privé ;
- l’identification, dans les différents pays, des politiques ayant eu pour objectif d’œuvrer, au cours des quinze dernières années à la réduction des inégalités dans l’enseignement supérieur ;
- l’analyse qualitative des critères d’accès à l’enseignement supérieur, public ou privé, pour les différentes catégories d’étudiants ou de populations concernées, les conditions d’étude, les processus de certification des titres scolaires, etc.
- l’identification des facteurs de production des inégalités dans l’enseignement supérieur, et des indicateurs éventuellement utilisés pour les mesurer et corriger.
Vous trouverez ci-dessous les différents papiers de recherche liés à ce projet :
- Inégalités et enseignement supérieur : entre politiques publiques et développement du secteur privé en Argentine
- Universités privées au Mexique: entre reproduction, production et réduction des inégalités
- Le paradoxe de l'enseignement supérieur privé au Sénégal: réduire les inégalités tout en les maintenant
- Des inégalités éducatives à la mise en question de l'opposition public/privé dans l'enseignement supérieur congolais, un défi documentaire et conceptuel
- Enseignement supérieur au Vietnam: privatisation, démocratisation et inégalités
- Complexité et inégalités de l'offre universitaire privée au Pérou. Regard sur la diversité sociodémographique des étudiants et des conditions d'insertion professionnelle des diplômés d'universités privées
- L'expansion de l'enseignement supérieur privé et le creusement des inégalités sociales
- Enseignement supérieur et inégalités sociales en Inde
Contact :
- Linda Zanfini, chargée de recherche à l'AFD
- Rohen d’Aiglepierre, chargé de recherche à l'AFD
- Étienne Gérard, directeur de recherche à l’IRD et directeur du Ceped (depuis 2014)
En savoir plus

Contexte
Au cours des dernières décennies, le niveau d’extrême pauvreté a considérablement baissé dans le monde entier, notamment grâce à la croissance économique des économies émergentes. Malgré cette croissance économique, le revenu des plus pauvres n’augmente pas. Dans le monde en développement, huit personnes sur dix vivent dans des pays où le revenu des 40 % les plus pauvres croit plus lentement que le reste de l’économie (Hoy & Samman, 2015) et sept personnes sur dix vivent dans un pays où les inégalités ont augmenté ces 30 dernières années.
Pour ce qui est de l’Amérique latine et des Caraïbes, même si la région a réussi ces dix dernières années à réduire grandement l’extrême pauvreté, les inégalités de richesses et de salaires sont encore criantes et néfastes pour la croissance durable et l’inclusion sociale.
L’Afrique de l’Ouest possède quant à elle la plus grande croissance économique moyenne de toutes les régions africaines, avec 6,2 % entre 2010 et 2014, comparé à 4,4 % pour l’Afrique durant la même période. Toutefois, d’aucuns craignent de plus en plus que les bénéfices de cette impressionnante croissance ne soient ni inclusifs ni partagés équitablement.
Ainsi, la présence d'inégalités de revenus obstinément élevés en même temps qu’une croissance économique soutenue pose encore des questions.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la première phase de la Facilité de recherche sur les inégalités, coordonnée par l’AFD et financée par la Direction Générale des Partenariats Internationaux de la Commission européenne sur la période 2017-2020. La première phase de la Facilité a permis la conduite de 22 projets de recherche et la publication d’une centaine de papiers de recherche et de policy briefs.
Objectif
Même si nous savons que des sociétés moins inégales sont souhaitables étant donné leurs conséquences positives du point de vue politique, social et économique, reste à savoir comment comprendre et s’attaquer aux inégalités via une perspective multidimensionnelle. Pour contribuer à cette discussion mondiale sur les inégalités, Oxfam, l’Institut international des inégalités de la London School of Economics et l’École des études africaines et orientales de l’Université de Londres, unissent leurs forces pour développer un cadre conceptuel de mesure des inégalités. L’objectif du cadre est de fournir aux analystes et aux professionnels des moyens fondés sur la théorie pour mieux comprendre la nature des inégalités. Ils pourront utiliser cette information pour développer et concevoir des politiques à long terme efficaces pour la réduction des inégalités, la lutte contre la précarité et l’amélioration du bien-être.
Méthode
Le cadre a pour but de saisir la nature multidimensionnelle des inégalités, en fonction de sept domaines de vie et en tenant compte des différentes formes d’inégalités (concentrations des richesses, écarts de salaire, dispersion des revenus, gradient social de mortalité, isolement social des personnes âgées). Le cadre s’appuie sur l’approche par les capacités d’Amartya Sen. Cette approche consiste en une évaluation de la vie que nous menons, de ce que nous pouvons faire ou ne pas faire, et de ce que nous pouvons être et ne pas être ; elle met l’accent sur la qualité de vie que les individus peuvent atteindre. Tout aussi important, ce cadre devrait éclaircir la discussion sur les inégalités de manière à permettre un diagnostic dans un contexte précis et des recommandations politiques. Le travail stratégique des professionnels et parties prenantes du secteur du développement n’en sera que renforcé.
Résultats
Des données de plus de 150 pays, riches comme pauvres, récoltées sur plus de 30 ans, montrent que dans l’ensemble, investir dans la santé, l’éducation et la protection sociale réduit les inégalités. Nous devons toutefois en apprendre davantage sur les mécanismes concrets qui permettent cette réduction des inégalités et sur les politiques à concevoir pour s’attaquer aux inégalités spatiales, ethniques et de genres de manière efficace. Grâce à cette étude comparative, nous espérons tirer des leçons de ces divers scénarios.
Les chercheurs impliqués dans ce projet estiment qu’une citoyenneté active est un moyen d’atteindre des objectifs de développement, car cela permet aux femmes et aux hommes vivant dans une situation de pauvreté de s’exprimer pour défendre leurs droits (santé, éducation, emploi, dignité). Ils présupposent par ailleurs que les politiques publiques gagnent en efficacité lorsque les citoyens sont impliqués dans le processus. Et que les femmes, les jeunes filles et les jeunes en général sont les groupes les plus touchés par les inégalités multidimensionnelles et qu’ils doivent donc faire l’objet d’une attention particulière dans la recherche.
Retrouvez la présentation du papier de recherche "Multidimensional inequality in Western Africa" par Ana Claver Muñoz et Cristina Rovira Izquierdo, respectivement manager et chargée de projets sur les inégalités à OXFAM Intermón lors du cinquième webinaire de la Facilité de recherche sur les Inégalités:
Vous trouverez ci-dessous les livrables liés à ce projet:
Rapport Afrique de l'Ouest:
- Analyse des inégalités multidimensionnelles en Afrique de l'Ouest et stratégie de réduction des inégalités (en français)
Rapport Amérique centrale et République dominicaine:
- Analysis of multidimensional inequalities in Central America and Dominican Republic, and a strategy for inequality reduction (in English)
Policy briefs:
- Stratégie de réduction des inégalités en Afrique de l'Ouest
- A strategy for reducing inequalities in Central America and the Dominican Republic (in English)
Retrouvez finalement une courte vidéo de présentation (en anglais) du Multidimensional Inequality Framework (MIF) utilisé dans ce projet de recherche:
Contact :
- Anda David, chargée de recherche à l'AFD