
Contexte
L’embellie économique dont la Côte d’Ivoire a bénéficié depuis les années 2010 a eu un impact limité sur l’emploi. En effet, la transition vers l’emploi est souvent difficile : 35% des 16-35 ans sont éloignés du marché du travail (ni employés, ni scolarisés ou en formation). De plus, la part de l’emploi informel reste très élevée (89,4% en 2019). Dans ce contexte, du fait de la croissance démographique, 300 000 jeunes diplômés rejoignent chaque année le marché de l’emploi – et un nombre équivalent sort du système éducatif sans diplôme, et sans perspectives. L’inadéquation compétence-emploi serait l'une des explications des difficultés d’insertion des jeunes sur le marché du travail.
Or, ces jeunes portent des opportunités de développement économique et social, mais aussi des risques si leur potentiel n’est pas utilisé. La croissance de la population rend impérative la compréhension des évolutions de l’offre et de la demande de main d’œuvre, pour pouvoir adapter le système d’éducation et d’apprentissage aux besoins du marché du travail local.
Objectif
Le projet de recherche a pour objectif d’analyser l’offre et la demande de compétences à Bouaké, Daloa, San-Pedro et Korhogo, quatre villes secondaires de Côte d’Ivoire au potentiel économique fort mais encore peu exploité. La ville d’Abidjan, sur laquelle se focalise la majorité des études relatives à la Côte d’Ivoire, n'est pas été traitée spécifiquement par cette recherche, mais elle reste le cas « de référence » pour l’analyse des situations des villes secondaires.
Approfondissant les résultats d’un précédent projet de recherche sur l’inadéquation entre compétences et emplois en Côte d’Ivoire, ce projet vise à enrichir les connaissances nationales sur le fonctionnement du marché du travail et la nature des goulets d’étranglement qui rendent difficile la transition vers l’emploi pour les jeunes, ainsi qu'à formuler des recommandations visant à favoriser l’emploi et l’attractivité des villes étudiées.
Enfin, le projet comprend des activités de renforcement des capacités visant plus spécifiquement les jeunes chercheurs du CREMIDE, afin de les appuyer dans l’élaboration de leurs travaux de recherche et de favoriser la mise en place de partenariats scientifiques à travers leur participation à des conférences internationales, ateliers et séminaires de formations, et via des séjours dans des centres de recherches spécialisés.
Méthode
L’étude inclura un examen approfondi de la structure et de la composition (démographie, formation et compétences) de la main-d'œuvre locale, et des inégalités spatiales d’offre et de demande de compétences. Une évaluation sexo-spécifique de l’offre de compétences locale sera aussi réalisée, ainsi qu’une analyse prospective de l’impact des évolutions technologiques sur le marché de l’emploi dans ces villes.
Les données utilisées proviendront à la fois des enquêtes emploi disponibles depuis 1993 et d’enquêtes de terrain menées au cours de ce projet. L’analyse incorporera un aspect prospectif visant à appréhender les emplois en Côte d’Ivoire à l’horizon 2025 et 2030.
Les connaissances seront partagées avec les milieux de la recherche et mises à disposition des décideurs nationaux et locaux à travers des ateliers, conférences et publications dans des formats adaptés, afin d’informer la décision publique.
Contact
- Linda Zanfini, chargée de recherche à l'AFD

Contexte
La réduction les inégalités de revenus et des inégalités d’autres dimensions du bien-être est au cœur de l’Objectif de développement durable 10 (ODD10). Les agences de coopération multilatérales et bilatérales ont dirigé leurs efforts vers la promotion de la bonne gouvernance, du développement humain et économique, du combat contre la faim et enfin, de la réduction des inégalités.
L’augmentation des financements d’initiatives axées sur la réduction des inégalités s’accompagne d’une nécessité de suivre les progrès accomplis dans le cadre de l’ODD 10, mais surtout d’évaluer la contribution des acteurs du développement à la réalisation de cet objectif. Cependant, mesurer les impacts distributifs des projets de coopération au développement est une tâche difficile en raison d’une myriade de facteurs : les effets des politiques de redistribution nationales, la structure des marchés du travail et d’autres facteurs, tels que les institutions, qui peuvent avoir un impact sur les inégalités. La méthodologie développée par Morabito et al. permet d’analyser l’impact potentiel des projets de développement sur la réduction des inégalités en examinant principalement dans quelle mesure ces projets profitent de manière disproportionnée aux plus vulnérables grâce à une combinaison d’outils analytiques (un tableau de bord (scoreboard), une analyse statistique des projets de développement basée sur l’Equity Tool et une analyse d’incidence fiscale).
Cette méthodologie a d’abord été testée sur trois projets de développement financés par l’AFD au Cameroun, en Colombie et en Tunisie dans le cadre de la première phase de la Facilité de recherche sur les inégalités.
Ce projet s’inscrivait dans le cadre de la première phase de la Facilité de recherche sur les inégalités, coordonnée par l’AFD et financée par la Direction Générale des Partenariats Internationaux de la Commission européenne sur la période 2017-2020. La première phase de la Facilité a permis la conduite de 22 projets de recherche et la publication d’une centaine de papiers de recherche et de policy briefs.
Une seconde phase du projet de recherche a été lancée en 2022 dans le but d’étendre la phase initiale, de tester une nouvelle fois la validité de la méthodologie en ce qui concerne le revenu et d’autres formes de dimensions du bien-être et afin d’élaborer les lignes directrices pour la création d’un « marqueur inégalité ».
Objectif
La phase initiale du projet visait à piloter l’application de la méthodologie développée par les chercheurs sur trois projets financés par l’AFD :
- Un programme d’appui à l’amélioration de l’habitat urbain en Tunisie,
- Un programme axé sur le renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises au Cameroun,
- Une opération d’appui budgétaire visant à soutenir une réforme du secteur de la santé en Colombie.
L’objectif était de tester la méthodologie afin de déterminer la pertinence des informations qu’elle fournit et, sur la base de ces résultats, de revoir et d’ajuster la méthodologie elle-même.
La seconde phase du projet visait à :
- Élaborer les lignes directrices pour la création d’un « marqueur inégalité » pour la coopération au développement ;
- Tester une version améliorée de la méthodologie sur quatre programmes de développement de l’AFD et de l’UE:
- Un programme promouvant un accès durable à l’électricité pour les populations rurales pauvres non desservies au Bénin;
- Un programme visant à améliorer la santé et les conditions de vie des habitants du district rural d’Isingiro (Ouganda) et de ses camps de réfugiés;
- Un programme facilitant le commerce entre l’Éthiopie et Djibouti et permettant aux entreprises et aux producteurs, ainsi qu’aux populations les plus vulnérables, de bénéficier de ces améliorations;
- Un programme contribuant à l’adaptation des communautés au changement climatique au Vietnam.
Méthode
L’étude initiale a permis de déterminer si les bénéficiaires des programmes des trois interventions sélectionnées appartenaient aux 40 % les plus pauvres de la distribution des revenus, grâce à un ensemble d’outils d’analyse :
- Premièrement, un tableau de bord (scoreboard) qui évalue si la réduction des inégalités est un objectif central des programmes de développement;
- Deuxièmement, l’Equity Tool, qui permet d’évaluer la position des bénéficiaires directs au sein de la distribution nationale (urbaine ou rurale) des revenus;
- Troisièmement, le Commitment for Equity Tool, qui permet d’estimer l’impact distributif de l’appui budgétaire général ou sectoriel.
Les étapes méthodologiques de la seconde phase du projet de recherche étaient les suivantes :
- Affiner et améliorer les marqueurs d’inégalité et le tableau de bord pour fournir des repères et des indicateurs clairs, alignés sur les approches d’évaluation utilisées par la Commission européenne, afin d’évaluer si les interventions de développement se concentrent sur les 40% des individus ou des ménages les plus pauvres, ou sur les groupes vulnérables ciblés par des politiques de développement spécifiques.
- Élargir la portée du questionnaire Equity Tool pour inclure des questions qui englobent la répartition des bénéficiaires des projets parmi les groupes vulnérables (femmes, minorités ethniques, religieuses, etc.).
- Appliquer la méthodologie révisée aux quatre études de cas.
Résultats
Résultats de la première phase du projet :
Dans l’ensemble, les résultats soulignent l’importance de mettre en place un ciblage en faveur des plus pauvres lors de la conception des projets de développement qui visent explicitement (ou implicitement) la réduction des inégalités dans les pays partenaires. Le principal atout de la méthodologie est qu’elle permet d’évaluer la portée potentielle des interventions pour les 40 % les plus pauvres de la distribution des revenus. Les informations fournies à travers cette méthodologie s’avèrent essentielles pour affiner les politiques publiques avant leur mise en œuvre afin de maximiser leur impact redistributif.
Vous trouverez le papier de recherche lié à ce projet ci-dessous (en anglais) :
The distributional impacts of development cooperation projects
Résultats de la deuxième phase du projet :
La deuxième phase de ce projet a permis :
- L’élaboration de lignes directrices pour la mise en œuvre de la méthodologie, qui ont été utilisées pour développer le marqueur inégalité de la Commission européenne (Inequality Marker). Le I-Marker évalue si, et dans quelle mesure, la réduction des inégalités est un objectif d’intervention de développement. À cette fin, un ensemble de critères a été élaboré pour déterminer si : - I-0 : La réduction des inégalités n’est pas ciblée; - I-1 : La réduction des inégalités est un objectif significatif; - I-2 : La réduction des inégalités est l’objectif principal. Le I-Marker se concentre sur les personnes, les ménages ou les groupes les moins favorisés (les plus pauvres) ou les plus défavorisés sur le plan socioéconomique. Pour en savoir plus, regardez la vidéo sur le Inequality Marker.
- L’élaboration d’un rapport sur le testing de la méthodologie sur les quatre études de cas (disponible prochainement).
Enseignements
Ce projet a souligné l’importance d’identifier les bénéficiaires directs et indirects des projets, mais aussi, plus largement, d’obtenir une compréhension complète des interventions de développement, qui sont ici analysées sous l’angle de leurs objectifs et de leurs conditionnalités.
Tout aussi importante est la participation des partie-prenantes dans la communication de leurs objectifs, de la portée et des limites des études. Dans certains cas, l’inclusion d’une composante qualitative au travers d’interviews, de consultations ou éventuellement de missions de terrain, peut être nécessaire pour assurer la réussite de la mise en œuvre et l’achèvement des études.
Contact :

Contexte
Le secteur privé accueillait 13 % des étudiants du supérieur au Vietnam et 60 % en Inde, en 2015. Pour autant que ces chiffres soient fiables — une partie, variable selon les pays, de l’enseignement supérieur privé n’est en effet pas enregistrée —, ils indiquent l’importance prise par le secteur privé à ce niveau de formation. Au Pérou et au Mexique, presque 7 universités sur 10 sont privées. Le développement du secteur privé semble avoir en partie participé d’un mouvement de démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur des quinze dernières années. Mais ce mouvement n’est pas forcément synonyme de réduction des inégalités d’accès ou d’égalisation des conditions de réussite académique. Par exemple, au Mexique, 1 % seulement des 15-24 ans du quintile le plus pauvre poursuivent leurs études dans le supérieur contre 32 % dans le quintile le plus riche.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la première phase de la Facilité de recherche sur les inégalités, coordonnée par l’AFD et financée par la Direction Générale des Partenariats Internationaux de la Commission européenne sur la période 2017-2020. La première phase de la Facilité a permis la conduite de 22 projets de recherche et la publication d’une centaine de papiers de recherche et de policy briefs.
Objectif
Dans ce programme de recherche, les objectifs sont :
- de caractériser l’évolution de l’enseignement supérieur, public comme privé ;
- d’identifier dans quelle mesure et comment les politiques publiques prennent en considération les inégalités (et lesquelles) dans l’enseignement supérieur ;
- d’identifier dans quelle mesure et comment ces politiques publiques prennent en compte l’essor et/ou la consolidation du secteur privé d’enseignement supérieur, ainsi que son rôle dans la réduction ou l’accroissement des inégalités à ce niveau ;
- de discerner si les acteurs du secteur privé d’enseignement supérieur inscrivent la lutte contre les inégalités dans leurs objectifs et, le cas échéant, pourquoi et comment.
Méthode
Ce programme de recherche pluridisciplinaire (sociologie, économie, démographie, sciences de l’éducation) a pour originalité de conduire des analyses de données de différentes sources et de différents types dans un échantillon raisonné de pays dits en développement ou émergents : Inde et Vietnam pour l’Asie, Mexique et Pérou pour l’Amérique latine, Sénégal, Mali et République démocratique du Congo pour l’Afrique.
Ce travail facilitera la constitution d’un réseau international de recherche sur la thématique de l’enseignement supérieur et des inégalités. Les pays ont été retenus en raison des différents degrés de développement de leur système d’enseignement supérieur, public et privé, et du mode de structuration de cet enseignement (coexistence entre public et privé, porosité entre les deux secteurs, concurrence…). Ils diffèrent également par leur structuration sociale (développement inégal des classes moyennes notamment). L’étude sera comparative entre ces régions et pays : les matériaux collectés dans les différents pays seront de même nature et seront analysés selon les mêmes démarches méthodologiques.
Résultats
Ces recherches donneront lieu à des conférences et séminaires, un ouvrage collectif, des documents-pays, des policy briefs, et des articles de recherche. Les résultats attendus sont :
- l’élaboration d’une typologie de l’offre publique et privée actuelle de l’enseignement supérieur dans les pays retenus ;
- l’élaboration d’un cadre conceptuel et de typologies sur les inégalités et l’enseignement supérieur privé ;
- l’identification, dans les différents pays, des politiques ayant eu pour objectif d’œuvrer, au cours des quinze dernières années à la réduction des inégalités dans l’enseignement supérieur ;
- l’analyse qualitative des critères d’accès à l’enseignement supérieur, public ou privé, pour les différentes catégories d’étudiants ou de populations concernées, les conditions d’étude, les processus de certification des titres scolaires, etc.
- l’identification des facteurs de production des inégalités dans l’enseignement supérieur, et des indicateurs éventuellement utilisés pour les mesurer et corriger.
Vous trouverez ci-dessous les différents papiers de recherche liés à ce projet :
- Inégalités et enseignement supérieur : entre politiques publiques et développement du secteur privé en Argentine
- Universités privées au Mexique: entre reproduction, production et réduction des inégalités
- Le paradoxe de l'enseignement supérieur privé au Sénégal: réduire les inégalités tout en les maintenant
- Des inégalités éducatives à la mise en question de l'opposition public/privé dans l'enseignement supérieur congolais, un défi documentaire et conceptuel
- Enseignement supérieur au Vietnam: privatisation, démocratisation et inégalités
- Complexité et inégalités de l'offre universitaire privée au Pérou. Regard sur la diversité sociodémographique des étudiants et des conditions d'insertion professionnelle des diplômés d'universités privées
- L'expansion de l'enseignement supérieur privé et le creusement des inégalités sociales
- Enseignement supérieur et inégalités sociales en Inde
Contact :
- Linda Zanfini, chargée de recherche à l'AFD
- Rohen d’Aiglepierre, chargé de recherche à l'AFD
- Étienne Gérard, directeur de recherche à l’IRD et directeur du Ceped (depuis 2014)
En savoir plus

Contexte
En 2015, le niveau d'accès aux services d'eau « améliorés » dans les villes en Bolivie était de 97%, tandis que celui des services d'assainissement était limité à 61%. Au-delà de ces données générales, les données disponibles sur les taux d'accès aux services d’approvisionnement en eau peuvent masquer d'autres types d'inégalités urbaines liées à l'eau. Ces inégalités ne concernent pas uniquement l'accès technique au réseau, facilement repérable au demeurant sur une carte de desserte en service.
Il s’agit, par exemple, de la question des inégalités liées au paiement du service. Ce type de données est plus difficile à saisir car il est lié à la composition du ménage, aux pratiques, au niveau de consommation et, bien sûr, aux revenus. Un autre type d'inégalité est dû à la nature du fournisseur de services. Le service public de l’eau n’est pas la seule modalité d’approvisionnement en service en ville : il existe des petits dispositifs sociotechniques décentralisés à l’échelle des quartiers qui se substituent parfois au système principal ou y apportent un complément. Ils proposent généralement un service basique, de qualité acceptable, et des tarifs plus bas, mais impliquent une forte participation des usagers aux travaux collectifs de maintenance. En outre, la localisation de certains foyers, plus exposés que d’autres à la fragilité du système principal, constitue une nouvelle dimension des inégalités qui a été mise en évidence lors de la crise de l’eau à La Paz en 2016. La zone Sud avait alors été privée de desserte en eau pendant plusieurs semaines. D’autres facteurs d’inégalités sont repérables comme, par exemple, la couleur politique ou la capacité de mobilisation sociale de certains réseaux, qui peuvent parfois constituer de véritables avantages comparatifs dans les priorités d’accès aux services d’eau et d’assainissement.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la première phase de la Facilité de recherche sur les inégalités, coordonnée par l’AFD et financée par la Direction Générale des Partenariats Internationaux de la Commission européenne sur la période 2017-2020. La première phase de la Facilité a permis la conduite de 22 projets de recherche et la publication d’une centaine de papiers de recherche et de policy briefs.
Objectif
Mené par une équipe multidisciplinaire sous la coordination du CIDES-UMSA, ce projet de recherche entend examiner et analyser les différents types d’inégalités liées aux services d’eau et d’assainissement à la Paz-El Alto et à leurs évolutions au cours des dernières années. L’objectif est d’explorer comment des déterminants typiques tels que le revenu (inégalités verticales) et la localisation (inégalités spatiales). Les chercheurs s’intéressent également à d’autres types de déterminants moins étudiés, tels que l’exposition au changement climatique, les représentations sociales ou les ressources politiques, qui peuvent affecter la cohésion sociale. L’objectif est d’aboutir à une nouvelle lecture des inégalités urbaines à La Paz-El Alto afin d'alimenter le dialogue avec les autorités municipales et sectorielles.
Ce projet vise également à soutenir la recherche bolivienne à travers des formations, des ateliers méthodologiques, la participation à des conférences internationales, etc.
A lire sur The Conversation : Pour les femmes boliviennes, l’eau est source de vie… et d’inégalités persistantes
Méthode
Ce projet de recherche s’inscrit dans une approche à la fois pluridisciplinaire et pluri-thématique qui couple des enquêtes de terrain (qualitatives) sur différentes zones des deux villes autour de sujets-clés liés aux inégalités face aux services d’eau (évolutions des services sur la frange urbaine, petits systèmes, ressources socio-politiques des quartiers, usages partagés de l’eau en ville, etc.), des analyses historiques (genèse des inégalités face aux services), et des analyses statistiques -en lien avec les services de recherche de la ville-. Les résultats issus de ces différentes enquêtes et analyses seront régulièrement discutés lors d’ateliers de partage.
Résultats
Retrouvez la présentation du papier de recherche “Inequalities related to urban water services in La Paz-El Alto, Bolivia” par Sarah Botton (chargée de recherche AFD) et Patricia Urquieta (chercheuse au CIDES-UMSA) lors du troisième webinaire de la Facilité de recherche sur les Inégalités:
Vous trouverez ci-dessous les différents papiers de recherche liés à ce projet :
Les papiers suivants sont uniquement disponibles en anglais:
- Conflicts and tensions over water ownership in the territory of the urban-rural interface of Hampaturi, municipality of La Paz
- When governance fails: institutional asymmetries in water management in the municipality of La Paz
- Landscape of springs and collective outdoor laundries in the city of La Paz
- The ‘urbanization of water’ in La Paz, Bolivia: historical and conceptual perspectives
- Persistence of inequality in access to water: a look at the actions of women in peri-urban territories of the city of El Alto
- Territorial inequalities expressed in children's health in two neighborhoods with access to water in the city of El Alto
- Corporate citizenship and water urbanization on the outskirts of El Alto
Vous trouverez les dialogues de politiques publiques liés à ce projet ci-dessous (en anglais) :
- Springs and collective laundries in the City of La Paz, notes for their management
- Access to water : persistence of inequalities in the life of women
- Municipal planning and inter-institutional coordination for good water management
- Water and Sanitation works with Neighborhood Participation: regulated and transparent
- Water provision and management of urban-rural interface territories
- Water in the city of El Alto, a right that arrives incomplete
Contacts :
- Sarah Botton, chargée de recherche à l'AFD
- Patricia Urquieta, enseignante-chercheure CIDES-UMSA